Accueil> Les poètes> Joachim du Bellay
Dans l'enfer de son corps mon esprit attaché
De ce qu'on ne voit plus qu'une vague campagne
De ce royal palais que bâtiront mes doigts
De quelque autre sujet que j'écrive, Jodelle
De voir mignon du roi un courtisan honnête
De votre Dianet (de votre nom j'appelle
Dedans le ventre obscur, où jadis fut enclos
Déjà la nuit en son parc amassait
Depuis que j'ai laissé mon naturel séjour
Dessous ce grand François, dont le bel astre luit
Dessus un mont une flamme allumée
Digne fils de Henri, notre Hercule gaulois
Divins esprits, dont la poudreuse cendre
Doulcin, quand quelquefois je vois ces pauvres filles
En mille crespillons les cheveux se friser
Encore que l'on eût heureusement compris
Espérez-vous que la postérité
Esprit royal, qui prends de lumière éternelle
Et je pensais aussi ce que pensait Ulysse
Et puis je vis l'arbre dodonien
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