Accueil> Les poètes> Marc de Papillon de Lasphrise
Afin qu'amour-oiseau ne soit plus si volage
Avant que d'adorer le ciel de vos beautés
Comme un corps féminin que la mère Nature
Cousinons la cousine, elle est cointe et jolie
Ha Dieu ! que j'ai de bien alors que je baisotte
J'aime bien le savoir, bien que je n'aime à lire
J'aime tant ce parler bégayement mignard
Je l'oeilladais mi-nue, échevelée
Je penserai plutôt la mer non variable
Je voudrais bien, pour m'ôter de misère
La honte à l'oeil baissé ne me fera point taire
M'amour, tu as trahi ma jeunesse peu caute
Mais quelle aveugle loi tellement te maîtrise
N'oser aimer celui, doué de bonne grâce
Ô belle Noémie, approche, embrasse-moi
Pourquoi négliges-tu l'extrême affection
Qu'en dites-vous, mon Coeur ? Je vous prie de le dire
Quand viendra l'heureux temps que je sacrifiré
Que ne suis-je échangé en précieuse pluie
Quoi ! qu'est-ce que ceci ? ma mignonne, es-tu folle ?
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