Accueil> Les poètes> Étienne de La Boétie
Je publiëray ce bel esprit qu'elle a
Je sçay ton ferme cueur, je cognois ta constance
Je tremblois devant elle, et attendois, transi
Je veux qu'on sçache au vray comme elle estoit armee
Je voy bien, ma Dourdouigne, encor humble tu vas
L'un chante les amours de la trop belle Hélène
Lors que lasse est de me lasser ma peine
Maint homme qui m'entend, lors qu'ainsi je la vante
N'ayez plus, mes amis, n'ayez plus ceste envie
Ô coeur léger, ô courage mal seur
Ô l'ai je dict ? helas ! l'ai je songé ?
Ô qui a jamais veu une barquette telle
Ô vous, maudits sonnets, vous qui printes l'audace
Ô, entre tes beautez, que ta constance est belle
Or, dis je bien, mon esperance est morte
Ores je te veux faire un solennel serment
Où qu'aille le Soleil, il ne voit terre aucune
Ou soit lors que le jour le beau Soleil nous donne
Pardon, Amour, Pardon : ô seigneur, je te voüe
Puis qu'ainsi sont mes dures destinees
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