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Ainsi qu'on voit plorer la chaste tourterelle
Complainte
De feu, d'horreur, de mort, de peine, de ruine
De fureur, de souci, mon âme tourmentée
De mon sang exhalé toute l'humeur périe
Faut-il qu'incessamment passionné je traîne
Je change de désirs, non pas de volonté
Je ne suis plus celui qui respirait la vie
Je veux seul, écarté, ores dans un bocage
Le Mai
Mon âme languissait, et d'une longue haleine
Mon sang est tout gelé, je n'ai plus dans le coeur
Perdez, froissez, tuez cette âme vagabonde
Quand vous considérez en cette claire glace
Un jour reconnaissant que je suis incapable
Voulez-vous voir mon coeur, ouvrez-moi la poitrine
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