Accueil> Les poètes> Philippe Desportes
A pas lents et tardifs tout seul je me promène
Amour en même instant m'aiguillonne et m'arrête
Amour, tu es aveugle et d'esprit et de vue
Arrête un peu, mon Coeur, où vas-tu si courant ?
Autour des corps, qu'une mort avancée
Blessé d'une plaie inhumaine
C'était un jour d'été de rayons éclairci
Celui que l'Amour range à son commandement
Celui qui n'a point vu le printemps gracieux
Cependant que l'honnêteté
Ceux qui liront ces vers qu'en pleurant j'ay chantez
Chanson
Chaste soeur d'Apollon dont je suis éclairé
Contre une nuit trop claire
D'une fontaine
De mes ans la fleur se déteint
Douce Liberté désirée
Durant les grand's chaleurs, j'ai vu cent mille fois
Elle pleurait, toute pâle de crainte
Éloignant vos beautés, je vous laisse en ma place
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