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Au moins toi, claire et heureuse fontaine
Dizains
En devisant un soir me dit ma Dame
En tel suspens ou de non ou d'oui
En toi je vis, où que tu sois absente
Epitaphe de Pernette de Guillet
L'oisiveté des délicates plumes
Le jour passé de ta douce présence
Plutôt seront Rhône et Saône disjoints
Quand l'ennemi poursuit son adversaire
Si tu t'enquiers pourquoi sur mon tombeau
Sur la fontaine de Vaucluse
Tant je l'aimais qu'en elle encor je vis
Tout le repos, ô nuit, que tu me dois
Tu cours superbe, ô Rhône, florissant
Tu te verras ton ivoire crêper
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