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Après qu'un temps la grêle et le tonnerre
Au temps qu'Amour, d'hommes et Dieux vainqueur
Baise m'encor, rebaise-moi et baise
Claire Vénus, qui erres par les Cieux
D'un tel vouloir le serf point ne désire
Depuis qu'Amour cruel empoisonna
Deux ou trois fois bienheureux le retour
Diane étant en l'épaisseur d'un bois
Je fuis la ville, et temples, et tous lieux
Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie
Las ! que me sert que si parfaitement
Luisant Soleil, que tu es bienheureux
Luth, compagnon de ma calamité
Ne reprenez, Dames, si j'ai aimé
Ô beaux yeux bruns, ô regards détournés
Ô doux regards, ô yeux pleins de beauté
Ô longs désirs, ô espérances vaines
Oh ! si j'étais en ce beau sein ravie
On voit mourir toute chose animée
Pour le retour du Soleil honorer
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Timbres évoquant Louise Labé