Accueil> Les poètes> Isaac Habert
A l'ombre des myrtes verts
A la merci des vents, des flots, et de l'orage
Ah ! ne me baisez plus, ah ! mon coeur, je me meurs
Ah ! que je suis fâché ! maudit soit le réveil
Amour m'a découvert une beauté si belle
Celui ne suis-je point, divine chasseresse
Cheveux crêpes et longs où mon coeur se désire
Dieu ! que je suis heureux quand je baise à loisir
J'ai cette nuit goûté les plus douces douceurs
J'avais longtemps erré par les sombres déserts
Je suis si transporté d'aise et d'étonnement
Je te dois bien aimer, ô déesse Inconstance
L'on ne voit rien que feux, l'air est tout enflammé
le pourtraict
Mon dieu ! que de plaisir il y a de songer !
Nuit fille de la terre, amène tes flambeaux
Quand le clair Apollon tire son char des eaux
Que des sombres Enfers les tremblantes horreurs
Quelle horreur, quel effroi, quel brouillard, quelle nuit
Sisyphe malheureux, Ixion et Tantale
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