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La ville est morte, morte, irréparablement
Le miroir est l'amour, l'âme-soeur de la chambre
Les canaux somnolents entre les quais de pierre
Les chambres, dans le soir
Les cygnes blancs...
Les dimanches : tant de tristesse et tant de cloches
Les glaces sont les mélancoliques gardiennes
Les miroirs, par les jours abrégés des décembres
Les pièces d'eau, songeant dans les parcs taciturnes
Mon âme, tout ce long et triste après-midi
Ô neige, toi la douce endormeuse des bruits
Ô ville, toi ma soeur à qui je suis pareil
On aura beau s'abstraire en de calmes maisons
Paysages de ville
Quand le soir est tombé dans la chambre quiète
Quand on rentre chez soi, délivré de la rue
Ses yeux
Seuls les rideaux, tandis que la chambre est obscure
Si tristes les vieux quais bordés d'acacias
Songeur, dans de beaux rêves t'absorbant
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