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Viol de Francis Foucault

Viol

Danse macabre de mains obsessionnelles,
Forçant, que l'infinité s'écartèle.
Monte, remonte, le cavalier sadique,
Terrassant toute volonté de sa pique.

Le pieu vivant fouille, pilonne, ravage,
Que rien ne guérira ce sanglant outrage.
VIOL par un inconnu ou dans un inceste,
C'est un vol d'innocence pour une peste.

Ecœurante, se diffuse une odeur,
De sexe impur, de sperme chaud et de sueur.
Délectation sadique du violeur mâle,
Qui l'affaire faite, sur l'enfant s'affale.

Un voyage infernal sans se voir partir,
Que tous les jouets et les jeux ne pourront guérirent.
Criant dans un silence, MAMAN !, où es-tu ?
Que ton instinct maternel, nous garder n'a su.

Papa, n'as-tu pas senti le danger venir ?
Des grands pas d'un prédateur venu nous salir ?
Enfance volée, où la honte nous foudroie.
Même si ce prédateur, cela ne fût toi.

Survivre tout seul quand son autre est cassé,
Quand le temps n'est pas de la craie à effacer.
Reste la peur de dénoncer, de n'être cru,
De juges qui mettront encore plus à nu.

Tribunal sans couleurs où s'échouent les plaintes,
Si glacial, que sur ses murs, le mal s'empreinte
Qui déshabille jusqu'à l'âme, sans pudeur.
Un monde où reste invisible la douleur.

Ce monde où la souffrance n'a pas d'odeur,
Où les sentences ne sont pas à hauteur.
Qu'un la chair meurtrie, hurler n'a plus aucun sens.
Qu'au fond d'eux même, se meurt l'harmonie des sens.

Ces sens, qu'au lever de petits matins, sans bruit,
Ils auraient cueillis des baisers, comme des fruits,
Sur des lèvres rouges et brûlantes d'amour,
Lutant contre une peur d'un mal à mal à l'Amour.


20 octobre 2013

Ecouter le poème

Lu par Sylvie

Les poèmes de Francis Foucault

 

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