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Prémices de Guéwen Maigner

Prémices

Dans une période atténuée par la mort,
L’amer me tue et me dérange encore.
Le rang d’amertume ne vaut pas une thune.
Le héron erre, en roulant sur la lune.
Des hontes au zoologique, illogique !
Quand à eux , la déontologie, fric !
Le feu de la vie est une urne crevée,
La terre est mère, le soleil s’est levé,
L’effet mer est éphémère sur la route,
N’en déplaise au chocolat, dans le doute...
Donnant-gagnant, toute la vie n’est qu’une chienne !
Repris, Volé, Machin, Truc, Terre de Sienne,
Maux fléchés emplis d’essence, paroxysme !
Nuée de flèches, nudité du schisme.
Élan de camaraderie planquée,
Planque de la camarde sur élan porté.
Boule maboule, roule ma poule accidentée !
Chemise sur le gâteau et roue crantée !
Es-tu à cran ? As-tu perdu ta langue ?
Par multiple facettes, tu m’exsangues !
Chien qui retenti sur ma tête, encore.
A toute et à chacune, des mains en or...
Or donc le commis part en mai, pour sûr,
La morsure incertaine sur ma chaussure,
Éclat de bombe tonique, la liberté !
Quitte à tout plaquer, que ce soit l’été.
Le thé bergamote me claque bien la motte !
Crack ! Craquons le cordon sous la flotte...
Cloaque déliquescent et indécent,
Un des cent centristes trop triste, rigolant,
Volant au moteur, vélomoteur, lent !
L’an est aux nouvelles, Velcro déchirant,
Finitions inachevées, Vie trop courte,
Punition au chevet, Fromage, Yaourt
Salive, Soledad, Solives extra-fortes,
Cheminée non-centrée par deux, la Porte !
Es-tu seul pour vivre ? Possèdes-tu ta vie ?
La vie... La mort...La nuit, encore assis ?
L’amour serait vertu, vers qui ? Vers tu !
Tu verrais ta tête oxydée dessus !
O h que si des dessous mous, dépourvus,
Revues pour nous, pour nos intérêts, Vus !

La vie se brise peu à peu, Bris de glace.
La pierre éteint celle qui dormait, qui s’lasse.
Une Prière pour celle qui vit, elle Décède !
Floraison de saison et j’y accède !
La Paradis n’est pas l’Eden, c’est pire.
L’enfer me ment, l’enfer me fait sourire !
Demain ne verra pas le jour, certain.
Certes, un à un et je me picore rien.
Pour ceux qui pensent, qui croient, les Chiens !
La goule se saisit de ma panse, vraiment ?
Est-ce que le vrai ment ? As-tu un Amant ?
La mante non-religieuse se délecte
De la tête aux pieds comme une certaine secte.
La poule aux odeurs me saoule et m’enivre !
Vivre et laissez choir comme dans un livre,
Par opposition...La Bibliothèque !
Et puis un jour la vie finit. Pauv’ mec !
Es-tu sûr d’avoir vécu ? Ou vaincu ?
As-tu été assez fort pour son pus ?
Crudités, salades, balivernes, laitues ?
Carnivore en renfort, L’as tu bien vu ?
Possibilité infinies, Finies,
Résolues, Absolues, comme des fourmis.
Es-tu sûr de sa vie ? C’est pour l’envie...
Es-tu sûr de ta vie ? C’est pure Folie...

Les poèmes de Guéwen Maigner

 

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