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Moriture de Ondine Valmore

Moriture

Regarde ! avec amour la terre se couronne ;
Sous les vents attiédis son front rêve et frissonne ;
L'herbe rajeunissante habille le rocher
Où les nids amoureux vont déjà se cacher.
Regarde ! à flots pressés la sève monte et chante.
On voit les bois frémir :
Donne toute ton âme au tableau qui t'enchante,
Ô toi qui dois mourir !

Écoute ! la nuit pure a soulevé ses voiles,
Et berce l'univers aux hymnes des étoiles ;
Sous les rameaux touffus une touchante voix
S'élève, traduisant l'âme errante des bois ;
C'est un oiseau, le seul qui soupire et qui veille ;
Ëcoute-le gémir,
Et garde cette voix longtemps à ton oreille,
Ô toi qui dois mourir !Regarde ! avec amour la terre se couronne ;
Sous les vents attiédis son front rêve et frissonne ;
L'herbe rajeunissante habille le rocher
Où les nids amoureux vont déjà se cacher.
Regarde ! à flots pressés la sève monte et chante.
On voit les bois frémir :
Donne toute ton âme au tableau qui t'enchante,
Ô toi qui dois mourir !

Écoute ! la nuit pure a soulevé ses voiles,
Et berce l'univers aux hymnes des étoiles ;
Sous les rameaux touffus une touchante voix
S'élève, traduisant l'âme errante des bois ;
C'est un oiseau, le seul qui soupire et qui veille ;
Ëcoute-le gémir,
Et garde cette voix longtemps à ton oreille,
Ô toi qui dois mourir !

Les poèmes de Ondine Valmore

 

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