Le temps de Lucifer
Se consumant dans les profondeurs d'un enfer,
Qu'importe le nom lui donner quand c'est un Lucifer,
Homme ou femme qu'en l'approchant, l'on s'enferre,
Où le tissu de la vie se verra défaire.
S'accouplant dans une complicité sadique,
Le monde se tue, éradiquant les éthiques,
La justice des années terreurs est réplique,
Et les pouvoirs d'états se font états critiques.
Par l'argent, trafic d'humains à la surenchère,
Les maux d'aujourd'hui sont les enfants bâtards d'hier,
Qu'aux rives de la vie, tel au ressac de la mer,
S'échouent les corps et les amours, noyés de l'amer.
Non croyance qui abîmera les apôtres,
Où le mal nourrira la maladie des autres,
Qu'en ses imperfections s'additionnent les fautes,
Parce-qu'ils ne sauront donner la paix aux autres.
Et tous ces ignobles, que tant leur indiffère,
Qu'infâmes aimant l'abject de ces temps de Lucifer,
Ils en arrachent tout pour ne nous laisser qu'un désert,
Où seules les âmes douces passeront au travers.
Hégémonie syndromée dénoncée par ces RIMES,
Parce-que savoir et ne rien faire est son CRIME,
Détournant son regard, laissant souffrir est son CRIME.
Que s'arroger puissant..., LAISSER MOURIR C'EST UN CRIME.
30 avril 2023
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Lu par Sylvie
Les poèmes de Francis Foucault
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