Jour d’été
Gravir la dune
les bronches emplies
d’air marin
puis découvrir là-bas
le miroir bleu aux rides
crêtées d’écume
et son argent éblouissant
Descendre vers la plage
s’asseoir sur le sable
être cet infime témoin
de l’harmonie des couleurs
et de la matière
Regarder l’horizon
et rêver de partir
seulement rêver
Rien ne vaut
le voyage immobile
déchiré du cri soudain
de la mouette
2018
Ecouter le poème
Lu par Brigitte
1