1914-18 …. 39-45 Les crues des guerres
Aux statues de pierres, statues de chairs.
C'est le présent qui parle aux passés,
Dire de notre cœur qu'ils restent chers,
Que rien ne doit effacer le passé.
Des statues de mères, immobiles
Pleurant des fils perdus à tout jamais,
Victimes de traités inutiles,
Dans lesquels est fragile le mot paix.
Figées aussi ces statues de pères,
Devant ces fréres d'armes disparus,
Volés de vie par ces temps de guerres,
Où les morts comme les eaux, font des crues.
Un vent frais sous les manteaux s'ebgouffre,
Froid ou émotion, les mains sont glacées.
Qu'importe ! Quand sépare un gouffre,
qu'en silence, on ne peut que prier.
Le 10 novembre 2017
Les poèmes de Francis Foucault
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