La danseuse tuée
Des lignes de craie blanche
Sur le trottoir tracées
Dessinent clairement
Le corps de la danseuse tuée
Au delà des nuages
En dépit des ordres contraires
De la mort sévère
Ses pas volatiles miment sans fin
Des pointes et des entrechats
Sans qu’on puisse les arrêter.
Du sol gris aux blanches nuées
Son cœur s’élance et retombe
Sans qu’on puisse le saisir
Autour d’elle
La ville s’impatiente
Reprend vie de plus belle
Sur un air de fête
Au son d’un tambour à peine voilé.
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